(dé)possédés

Seul en scène, avec trois fois rien – un drap, une couronne, un tambourin – mais avec un talent fou, Lionel Lingelser crée une œuvre intime bouleversante, construite comme une poupée russe. Les époques s'y télescopent. À commencer par celle, récente, qui voit Hélios, jeune comédien sous les ordres d'un metteur en scène brutal, poussé à revivre les traumas de son enfance. De la chapelle du cimetière aux vestiaires du club de basket d'Illfurth, petit village alsacien, la figure du monstre se fait changeante ; possession et exorcisme revêtent des habits différents au gré du temps. Solaire, alternant interprétation hilarante des personnages et émotions fortes, le performeur met à distance le réel pour questionner l'obscurité de l'humanité.



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Ce parcours écrit, non sans drôlerie, comme une traversée fantasmatique donne ici une poignante et brillante expression aux difficultés rencontrées pour se trouver soi-même (...)
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